samedi 24 mars 2012



Quand l'esprit à fait sa demeure dans un homme,
celui là ne peut plus cesser de prier.
Car l'esprit alors prie constamment en lui.
La prière respire spontanément dans son cœur.

St Issac Le Syrien (Prête orthodoxe du VIIè siècle)


vendredi 16 mars 2012



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Goethe - S'engager avec audace



Tant que nous ne nous engageons pas, le doute règne, la possibilité de se rétracter demeure et l'inefficacité prévaut toujours.

En ce qui concerne tous les actes d'initiatives et de créativité, il est une vérité élémentaire dont l'ignorance a des incidences innombrables et fait avorter des projets splendides. Dès le moment où l'on s'engage pleinement, la providence se met également en marche. Pour nous aider, se mettent en œuvre toutes de choses qui n'auraient jamais eu lieu autrement. Tout un enchaînement d'événements, de situations et de décisions crée en notre faveur toutes sortes d'incidents imprévus, des rencontres et des aides matérielles que nous n'aurions jamais rêvé trouver sur notre chemin ...

Tout ce que l'on peut faire ou rêver de faire peut être entrepris. L'audace renferme en soi génie, pouvoir et magie.


Goethe - Le pouvoir de l'engagement -


vendredi 9 mars 2012

Méditons notre tristesse ?


La tristesse peut devenir une expérience très enrichissante. Pourquoi ne pas entrez en elle et voir ce qu´il en est ?

Toutes les fois où nous nous sentons triste, asseyons-nous silencieusement et permettons à la tristesse de venir, n´essayons pas de nous en échapper. La tendance ordinaire est de ne pas la permettre, de trouver quelques moyens et façons de sorte que nous puissions regarder ailleurs (aller au restaurant, à la piscine, rencontrer des amis, lire un livre ou aller voir un film, jouer de la guitare) faire quelque chose, de sorte que nous puissions être occupé et notre attention portée ailleurs.

Nous devons nous souvenir de ceci - lorsque nous nous sentons triste, ne perdons pas l´occasion. Ainsi vivons d´abord la tristesse pendant quelques temps et au moment où le dynamisme de la tristesse disparaîtra, nous nous sentirons très calme, paisible - comme l´on se sent après un orage.

Asseyons-nous alors silencieusement dans ce moment et apprécions le silence qui vient de lui-même. Nous ne l´avons pas apporté, nous apportions la tristesse! Lorsque la tristesse s´en va, dans le sillage, le silence se pose.

Écoutons ce silence. Fermons nos yeux. Percevons-le... sa texture même... son parfum. Et si nous nous sentons heureux ? Alors, chantons, dansons notre joie.


Inspiré d'un texte d'Osho.