mardi 28 octobre 2008

Paule Salomon - Couple intérieur et désir de Soi ...



www.paulesalomon.org



L'orsqu'un homme s'agenouille devant une femme, il la consacre archaïquement comme une déesse. Il la vénère, elle lui transmet le sens de la vie, il voit en elle une essence spirituelle. Il se comprend en tant qu'homme comme celui qui a besoin d'elle et lui reconnaît cette vertu.
Y a-t-il une femme qui acceptera de me donner la main sur cette terre et à m'aider à faire mon parcours de complémentarité ? Sans elle, je suis un arbre sec ; avec elle, je reverdis. Tant que l'homme tourne autour de la femme, fasciné par elle, il n'a pas encore fait son choix, il est prisonnier de la nécessité du fusionnel, il n'est que le fils de cette femme. L'orsqu'il se ceint de l'épée, qu'il vient à nouveau s' agenouiller devant elle, son acte prend un autre sens. C'est non plus un besoin primaire mais une reconnaissance, et d'onc aussi une naissance à lui-même.
La Dame debout est reliée au Ciel et à sa masculinité intérieure. L'homme agenouillé est relié à la Terre. C'est déjà un échange de polarités. La femme sans armes est vulnérable extérieurement et forte intérieurement, l'homme en armes est fort extérieurement mais, en mettant un genou en terre, il se connecte à sa vulnérabilité intérieure, à sa féminité universelle.

Dans cette image, il y a le symbole d'une unité intérieure et extérieure. Nous sommes tous hommes et femmes à la recherche de notre partie manquante. La difficulté du couple vient de ce que nous cherchons en dehors de nous ce qui s’ouvre en dedans. Nous tentons de faire l'unité avec l'autre alors que nous ne pouvons pas réellement y parvenir sans avoir avancé dans notre propre unité intérieure. En d'autres termes, chaque femme doit progresser dans son couple intérieur pour pouvoir espérer progresser aussi dans son couple extérieur.

Pendant longtemps, nous sommes à l'égard de l'autre sexe dans un phénomène d'attraction-répulsion. Nous le jugeons, nous ne l'acceptons pas, nous ne le comprenons pas, nous n'avons pas assez de ressources intérieures, de potentiel de joie pour ne pas vivre l'étranger en l'autre, bien que nous sachions qu'il est aussi le même.
C'est au moment où l'homme dans le couple contacte sa vulnérabilité et la femme sa puissance qu'un véritable échange peut commencer. Derrière tout appel du désir, derrière toute attraction de l'autre sexe, se trouve un désir d'unité et un désir de Soi. La fidélité à soi-même demande de cultiver l'état amoureux non plus comme un rapt, une dépossession de soi, mais comme la permanence d'un état intérieur qui change la manière de se positionner face à l'autre.

Il y a une différence entre tomber amoureux et devenir amoureux. Celui qui tombe amoureux est victime de ses propres projections, aussi positives soient-elles, il délègue des qualités d'âme qui sont les siennes et qu'il ne reconnaît pas comme telles, qui ne s’épanouissent pas en joie de vivre.
En les posant à l'extérieur, il se donne une chance d'avancer, mais il peut aussi stagner ou se perdre. Ce n'est qu'en les faisant siennes qu'il devient fort. Celui ou celle qui se laisse grandir en amour perd la tête volontairement, reconnaît la valeur d'un état d'être, fait d'ouverture, de bascule des pôles entre actif et réceptif, lunaire et solaire et se donne à l'autre, tout en sachant ne pas se perdre.

Dans l'acte sexuel, l'homme manifeste sa puissance et, au moment de l'éjaculation, entre dans sa vulnérabilité. La femme, qui était d'abord dans sa vulnérabilité, entre alors dans sa puissance et reçoit la vulnérabilité de l'homme. Cette inversion des pôles est sans cesse en action entre l'homme et la femme et se trouve à la base de leur harmonie. Chacun se développe en allant chercher chez l’autre les racines d'un comportement. C'est l'alternance solaire-lunaire.
L'orgasme est un des endroits charnières où l'énergie bascule chez l'un et chez l'autre. De la puissance extérieure à la vulnérabilité intérieure chez l'homme. De la vulnérabilité extérieure chez la femme à la puissance intérieure.

Le tantrisme propose à l'homme de contrôler son éjaculation, de chercher à développer une rétention. Pour certains, il s'agit là de trouver une technique de respiration ou de squeeze, mais en profondeur, la rétention vient de la détente donc de l'acceptation profonde de l'autre. Il n'y a plus de combat, plus de peur que l'autre jouisse avant moi, que l'énergie se retire, que le plaisir soit volé. L'homme ne cherche p]us seulement ce plaisir en spasme. L'éjaculation n'est plus son maître. Il propose même à sa partenaire de prendre le contrôle sur son éjaculation. Dans une conception patriarcale, la femme accepte et l'homme impose, la femme se donne et l'homme prend. Dans une conception libératrice, l'homme se donne et la femme reçoit et inversement, la femme se donne et l'homme reçoit. Inspir et expir. Au bout de l'inspir et au bout de l'expir, il y a deux temps précieux qui n’appartiennent ni à l'inspir ni à l'expir. Ces deux temps de suspension sont reliés au non-agir, à l'unité, à la fusion. De la même manière il y a un temps où donner et recevoir fusionnent.


Paule Salomon - Bienheureuse infidélité - Editions Le Livre de Poche

samedi 25 octobre 2008


Nos décisions ne changent pas la direction générale de notre voyage d'âme. Son programme finit toujours par se faire reconnaître. Mais elles changent les délais et les gens qui en font partie. Les paysages qui défilent seront les mêmes, mais en fonction de notre vitesse, de nos envies de prendre le chemin des écoliers, on arrivera quelquefois plus tard que prévu à un croisement, et les compagnons de route seront différents.

Arouna Lipschitz, écrivaine



jeudi 23 octobre 2008






Au coeur de ta présence ...

Ce texte m'a été transmis et j'y puise très souvent la source de ma confiance en la vie et en l'Amour. C'est un moment de recueillement et de contemplation que de me laisser traverser par ces mots. Je l'offre à tous ceux qui pourront aussi y trouver résonance et foi. L'Amour vit au travers de nous, il n'y a pas d'effort. Juste de la présence et un Oui à ce qui est.




De ton absence dans le visible
à ta présence dans l'invisible
il est tout un voyage à vivre
pour pouvoir un jour cueillir
au coeur de ton absence
le fruit réel de ta présence.

Délice d'un pur Amour....

Et pouvoir vivre à jamais
libre de tout manque...

Pouvoir enfin au coeur de ton absence
laisser chanter mon âme ivre de ta présence.

Au coeur de mes manques de toi
à l'extérieur de moi
j'aspire par la force de mon plus profond désir
à pouvoir métamorphoser ce qui fait si mal
en un parfum divin
afin d'être unie à toi
au coeur de l'Essence-Ciel.


Inconnu sur internet



samedi 18 octobre 2008

Lee Lozowick - Masculin ou féminin dans la souplesse de la relation...

Lee Lozowick est "instructeur spirituel" américain contemporain. Il aborde le Tantra comme une possibilité de se connaitre, de rencontrer les éléments qui constituent notre monde souterrain, d'en passer par eux pour effectuer une transformation authentique et radicale de sa vie personnelle et de couple. Son style d'écriture, parfois surprenant, dans une certaine forme directe, abrupte même, nous invite à nous rendre à l'essentiel.
Cet extrait pose comment les énergies féminines et masculines peuvent se jouer en souplesse dans la relation en se laissant faire par le mystère du présent de l'amour.


Il nous faut être un peu plus souples. L'idéal serait d'être, suivant le besoin du moment, masculin ou féminin. Cependant, selon ce que nécessitent les circonstances, trop peu de personnes sont assez souples pour être ou masculines, ou féminines.

En fait, il s'agit là d'une perspective qui terrifie beaucoup de gens. La plupart des hommes qui s'essayent à être masculins n'y arrivent pas vraiment, et ils ne réussissent pas plus à être féminins, même si la situation le requiert.
Quant aux femmes, la majorité d'entre elles s'essayent à être féminines et sont incapables d'être masculines si la situation le nécessite. Lors de la relation sexuelle, l'homme peut être masculin ou féminin, et la femme peut-être féminine ou masculine. Vous pouvez oublier si vous êtes féminin ou masculin lorsque vous abordez la relation sexuelle avec l'idée que vous pouvez être l'Homme ou la Femme.
A ce moment-là, vous pouvez simplement être l'événement qui se déroule, l'interaction des énergies spontanées. A ce moment-là, l'orgasme devient un ancien projet, juste bon à étouffer l'énergie. Vous pouvez ne plus vous soucier de l'orgasme car ce que vous êtes en train de faire est meilleur.

Lorsque vous êtes profondément dans le jeu des interactions de l'énergie, vous oubliez que vous êtes un homme, ou une femme, et à qui vous faites quoi. Vous êtes tout bonnement dedans. S'investir aussi loin dépasse les limites du plaisir momentané de l'orgasme ; et c'est à partir de là que vous pouvez continuer.
Alors, une joie délicieuse transcende l'état d'esprit comparatif. L'extase consume la dualité de l'accouplement.

Lee Lozowick - L'alchimie de l'amour et de la sexualité - Le Relié Poche Editions




vendredi 17 octobre 2008




En anglais la solitude "alone"
embrasse la plénitude du "all one", tout seul, tout un
.
Ce paradoxe révèle l’espace positif de la séparation,
le pouvoir d’être à l’unisson avec l’autre à partir de son propre lieu d’être
.



jeudi 16 octobre 2008




Dans la vie, nous avons besoin d'un minimum de courage pour faire des choix.
Mais comme il n'est pas bon de se décider de manière impulsive,
une certaine dose d'indécision est nécessaire,
le temps d'évaluer correctement la situation
ou de consulter des gens plus avisés que nous.
Jusqu'à un certain point, l'indécision est donc utile.
Mais une fois le pour et le contre pesés,
il faut avoir la force de se décider,
quels que soient les problèmes éventuels auxquels on devra faire face."



Dalaï-Lama


dimanche 12 octobre 2008

Maitre Eckhart : L'énergie tourbillonnante pleine de vie...

L'évocation de ce passage nous permet de nous poser au centre d'un paradoxe, celui de ce déploiement d'énergie vers l'extérieur et vers soi même, où nous pourrions, mal vécu, nous perdre et nous disperser mais où, bien vécu, nous pouvons y cultiver et déployer notre puissance d'être en relation. L'énergie de présence se ressent dans le cœur de la spirale, là où l'immobilité et le silence nous surprennent alors que le mouvement est dans sa surprenante et imprévisible force d'expansion. Le retour à soi est alors porteur de l'intensité de cette dynamique.


Maitre Eckhart ne parle pas seulement de fondre, mais aussi de brûler et de bouillonner. Tous ces termes font penser à une accumulation phénoménale d'énergie maintenue pourtant dans un total équilibre et sous parfait contrôle. C'est là un secret qui se laisse entrevoir aussi dans tout l'univers, ainsi que dans nos propres vies. Quand nous agissons et quand nous nous répandons dans le monde et dans nos relations avec d'autres personnes, cela provoque une perte et une dissipation d'énergie.
Mais apprendre à se répandre tout en demeurant au-dedans et détaché, parvenir à être en même temps en mouvement et en repos, voilà ce que la vie spirituelle est avant tout ; elle nous apprend que nous sommes de vraies personnes, de vrais participants à la vie tourbillonnante, brûlante et pleine d'énergie. Vivre de cette façon signifie être infatigable, car cela produit une accumulation et non une perte d'énergie. La puissance la plus forte est accompagnée de la retenue la plus forte. Ici encore l'enseignement d'Eckhart donne parfaitement raison aux adeptes de l'Extrême-Orient, du taoïsme et du zen.
Mais en même temps il ne peut pas être plus chrétien. Ainsi pouvons-nous parler, si nous le voulons, de la vie intérieure comme d'une vie de «paix », de « tranquillité» et de «contemplation », à condition de ne pas entendre ces termes d'une façon qui prête à penser à une inertie ou à une défaillance d'énergie. Car ils impliquent au contraire une production maximale d'énergie maintenue dans un maximum d'équilibre, ou plutôt une production infinie d'énergie dans un infini équilibre. Ainsi être une personne veut dire être initié dans le mystère de la vraie puissance.



Cyprian Smith. Un chemin de paradoxe, la vie spirituelle selon Maitre Eckhart. Editions Cerf




mardi 7 octobre 2008


Faut il que les corps dansent l'amour
pour que les âmes se mettent à parler,
à s'écouter ?

Simplement demeurer présent
et réaliser ce sentiment de complétude
du couple intérieur.

L'immensité est en nous.


mercredi 1 octobre 2008



Contemplation... par choirbell



Richard Moss - Qu'est ce qu'une relation consciente ?

L'enseignement de Richard Moss est une exploration du discernement entre l'Etre et l'Ego. Entrer dans ce questionnement nous aide à élargir une ouverture de conscience très reliée aux évènements de la vie quotidienne et à notre qualité relationnelle avec nous-même, l'autre, la vie et le divin.




wwwrichardmosseurope.com


Tout d’abord, qu’est-ce qu’une relation ?

Pour la définir simplement, considérons la relation comme un «espace» ou une dynamique énergétique créée entre deux personnes ou plus, selon le «point de départ» de chacun. Ce «point de départ» est la nature de notre psychologie personnelle – notre degré de connaissance de nous-mêmes, et la mesure dans laquelle nous habitons notre soi authentique – et ce que nous apportons à la relation à partir de cette psychologie. On peut avoir comme point de départ un sentiment de sécurité ou d’insécurité intérieures, diverses peurs, la dépendance ou la suffisance, la confiance ou la méfiance.

Une relation n’est pas une chose statique. Elle se construit et devient saine ou malsaine, instant après instant. Lorsqu’une relation semble être figée dans une énergie qui est toujours la même, par exemple lorsqu’il y a souvent des conflits, c’est parce que les deux personnes sont coincées dans des schémas qu’elles ne cessent de reproduire. Le point de départ psychologique reste toujours le même et nous arrivons toujours au même endroit – c’est à dire dans le même malheur relationnel, tout à fait prévisible. Notre conscience est portée sur la douleur et sur des attentes si souvent insatisfaites ; on considère que c’est la relation, et non pas nous-mêmes, qui est le «problème».

Une relation est plus que les individus qui la constituent. Elle a sa propre qualité unique qui peut nous permettre de nous sentir plus vivants ou plus désespérés que si nous étions seuls. Mais ce n’est pas par chance ou par malchance que les choses se passent ainsi. L’énergie de la relation dépend du point de départ en nous-mêmes et chez l’autre. En règle générale, nous ne nous connaissons pas aussi bien que nous l’imaginons. Nous avons rarement conscience de notre propre psychologie au début. Nous amenons donc beaucoup d’inconscience dans nos relations –croyances, protections, réactivité, projections – venant de notre passé, et en particulier, de notre enfance.

C’est ici où la relation peut nous aider à devenir plus conscients. L’atmosphère de la relation nous renvoie en miroir notre inconscience particulière, à savoir à quel point nous sommes déconnectés de notre soi véritable au niveau de notre pensée ou de notre comportement à un moment donné. C’est cette distance intérieure entre notre psychologie et notre essence qui fait que nous voyons l’autre comme étant quelqu’un en qui nous ne pouvons pas avoir confiance, qui nous met en colère, ou qui nous blesse. Mais en réalité, si nous sommes malheureux ou insatisfaits, l’autre n’en est jamais la véritable cause. C’est nous qui avons peur de revendiquer et de vivre à partir de notre soi véritable, et d’accepter les conséquences que cela crée dans la relation. Si nous communiquons avec honnêteté et nous exprimons nos vrais sentiments, cette authenticité et cette confiance vont guérir la relation et nous amener vers une plus grande plénitude, ou bien nous allons prendre clairement conscience que nous ne souhaitons plus être dans cette relation et nous devrons alors la lâcher et en faire le deuil.

Mais avant de nous précipiter à mettre fin à une relation, nous devons être honnêtes avec nous-mêmes : ce n’est jamais l’autre qui peut nous rendre misérables ni nous sauver. Si nous nous sentons dépendants, en colère ou jaloux, ou si nous imaginons que l’autre est notre âme-sœur, c’est à cause de la distance entre nous-mêmes et notre propre soi authentique. Nous avons envie de croire que l’autre est «la bonne personne» pour nous, ou encore que c’est à cause de l’autre qu’il y a tant de douleur – mais ce n’est jamais le cas.
Une relation qui nous élève et nous met dans un état de clarté, un sentiment de gratitude et de créativité renouvelée signifie que nous prenons le risque de dépasser notre psychologie d’enfance, et que notre point de départ est devenu quelque chose de plus authentique et de plus essentiel. Parallèlement, une relation qui nous appauvrit, dans laquelle nous nous sentons jaloux, en colère, inconsidéré et plein de jugements, et dans laquelle il y a beaucoup de conflits qui ne débouchent pas sur une compréhension approfondie et une meilleure connexion, est une relation dans laquelle le point de départ des deux personnes est faux, et elles ne le savent pas.

Une fois que nous aurons compris que ce n’est pas par hasard que la relation est malheureuse, et nous sommes prêts à accepter que ce n’est jamais complètement la faute de l’autre, nous pouvons commencer à faire évoluer la relation. Pour ce faire, il faut, bien entendu, travailler sur nous-mêmes et sur la relation, et spécifiquement sur notre manière d’écouter et de communiquer. Il faut prendre conscience du faux soi – la manière dont, enfant, nous avons refoulé certains sentiments menaçants, créant ainsi une persona plus ou moins positive pour déguiser notre insécurité et la cacher non seulement aux yeux des autres, mais surtout, aux nôtres. Le faux soi n’est pas réellement capable de vivre une vraie intimité. Il se manifeste inéluctablement à un certain stade de notre vie ; c’est lui qui crée les schémas destructeurs dans les relations. C’est notre faux soi qui nous fait croire que nous pouvons sauver l’autre ou que nous sommes indispensables, et c’est lui qui nous fait attendre la perfection, chez nous-mêmes ou chez l’autre. Il peut nous amener à créer une image héroïque de nous-mêmes qui nous pousse à être rebelles ou non-conformistes, ou bien stoïques sans avoir accès à nos vrais sentiments. Parfois il nous pousse à vivre dans un monde personnel fantasmé, ce qui nous amène à nous retirer ou à être distants et détachés. Lorsque nous vivons à partir de quelque chose en nous-mêmes qui n’est pas réel, nos relations ne peuvent pas vraiment réussir, et elles deviennent des relations malheureuses, tendues ou anesthésiées.

Lorsque nous devenons suffisamment matures pour nous rendre compte que «l’homme ou la femme parfait» qui va nous sauver n’existe pas, nous pouvons commencer alors à travailler sur nous-mêmes et faire évoluer des relations qui peuvent vraiment devenir merveilleuses. Faire consciemment évoluer nos relations est une des choses les plus créatives que nous puissions faire dans notre vie.


Interview réalisée par Jacques Durand, avec l'assistance de Deborah Bacon.