lundi 3 janvier 2011

Chercher le miel ou le frelon de notre âme ?


L'arbre ne se soucie pas de plaire, d'être un nid pour l'aigle ou pour la colombe. Il ne choisit pas ses oiseaux. Etre la demeure de l'aigle ou le nid de la colombe ne le fait pas pousser plus haut.
Il est ce qu'il est. L'arbre aux basses branches est autant aimé des singes que des enfants. Il ne donne pas moins aux uns qu'aux autres.

Ainsi l'homme juste : il est ce qu'il est. Il se donne tel qu'il est. A chacun de le prendre, de le recevoir selon sa capacité ou son bon plaisir.
Il dit ce qu'il est, ce que le Souffle lui inspire ; sachant que ses paroles pourront être plus ou moins bien interprétées selon l'oreille de celui qui écoute.

Avec les mêmes fleurs, les abeilles font leur miel et les frelons leur venin.
Si une parole nous pique, ne pas accuser les arbres, ne pas accuser le printemps.

Chercher plutôt le frelon de notre âme...