Vision sur écran de l’imaginaire :
Sur le sable, deux traces de pas sont en mouvement :
ceux d’un homme et ceux de Dieu.
L'homme sourit.
Puis son sourire s'évanouit dès que repassent devant ses yeux
les premiers temps d'orage et de malheur de son existence.
Toujours prête à prendre le relais de la tristesse,
sa colère monte lorsqu'il constate que,
dans ces périodes douloureuses,
il n'y a plus qu'une seule trace de pas sur le sable.
"Évidemment, c'est là que Dieu nous lâche", maugrée-t-il.
Une voix lui répond :
"Tu n'as encore rien compris ; dans ces moments-là,
Dieu te portait dans ses bras".
Inspiré de H. Gougaud