« Il en est qui donnent peu de l’abondance qu’ils ont
et ils donnent pour susciter la reconnaissance,
et leur désir secret corrompt leur don.
Il en est qui ont peu et qui le donne entièrement.
Ceux-ci croient en la vie et dans la bonté de la vie,
et leur coffre n’est jamais vide.
Il en est qui donnent avec joie,
et cette joie est leur récompense.
Il en est qui donnent avec douleur,
et cette douleur est leur baptême.
Il en est qui donnent et ne ressentent ni douleur, ni joie
et ne sont pas conscients de leur vertu.
Ils donnent comme dans la vallée là-bas,
le myrte exhale son parfum dans l’espace.
Par les mains de tels êtres, Dieu parle,
et à travers leur regard, il sourit à la terre. »
et ils donnent pour susciter la reconnaissance,
et leur désir secret corrompt leur don.
Il en est qui ont peu et qui le donne entièrement.
Ceux-ci croient en la vie et dans la bonté de la vie,
et leur coffre n’est jamais vide.
Il en est qui donnent avec joie,
et cette joie est leur récompense.
Il en est qui donnent avec douleur,
et cette douleur est leur baptême.
Il en est qui donnent et ne ressentent ni douleur, ni joie
et ne sont pas conscients de leur vertu.
Ils donnent comme dans la vallée là-bas,
le myrte exhale son parfum dans l’espace.
Par les mains de tels êtres, Dieu parle,
et à travers leur regard, il sourit à la terre. »
Khalil Gibran