vendredi 15 juillet 2011

Jacques Castermane - Pratiquer la méditation



Nous vivons la plus grande part de notre existence en étant identifié au moi conditionné, l'ego, qui n'a de cesse que d'assurer sa sécurité, son confort, sa santé ; la grande peur du moi étant, bien entendu, la mort.
Cette centration au niveau d'être qu'est l'ego est à l'origine du souci, de l'appréhension, de l'inquiétude, de l'agitation de l'âme, de l'angoisse qui entravent un bien-être quotidien.

A quoi bon méditer ?
Il est « bon » de méditer pour se centrer dans cet autre niveau d'être que le bouddhisme appelle notre vraie nature, que Dürckheim appelle notre être essentiel.

L'exercice de la méditation est la chance de faire l'expérience de cet autre pôle de nous-mêmes. Grâce à l'exercice de la méditation, nous évitons de nous replier sur nous-mêmes et de nous enfermer dans notre propre ego avec le danger d'en faire notre identité.

En pratiquant la méditation, nous apprenons à vivre en relation avec notre être profond, source de notre état de santé fondamental dont les symptômes sont la tranquillité du corps, la sérénité de l'esprit et la paix de l'âme.

Vous en doutez ?
Pour lever le doute, il est un moyen très simple : commencer la pratique méditative et, ce faisant, préparer les conditions qui permettent et favorisent cette expérience.


Jacques Castermane - Editorial de la newsletter du Centre Durckheim à Mirmande (
26) -