Ce texte est extrait de pages écrites par Jean Marc Mantel sur "Approche contemplative en psychothérapie". Cet auteur est psychiatre et a reçu de nombreux enseignements de maîtres indiens dans la tradition non-dualiste. Il propose une approche spirituel de grands thèmes de la psychologie. C'est une source de richesses pour tous les chercheurs de vérité et pour des thérapeutes désireux d'approfondir la connaissance qu'ils ont d'eux-mêmes et les possibilités d'aide à autrui.
www.jmmantel.net
Un regard contemplatif posé sur le fonctionnement de notre personnalité va permettre de reconnaître ce que l'amour n'est pas : compensation, valorisation, reconnaissance ... Les tendances propres au moi, qui se manifestent de manière parfois subtile dans un besoin d'aimer les autres ou dans des comportements altruistes, sont reconnues dès lors qu'elles sont vues telles qu'elles sont, avec la lucidité d'un regard accueillant.
Cette compréhension de ce que l'amour n'est pas induit une expérience nouvelle d'un amour libre du besoin d'aimer et d'être aimé.
On pourrait ainsi dire que la vision agit de manière lapidaire, en éliminant les scories qui masquent le joyau.
La dimension d'amour, en tant que présence, ouverture et acceptation, ne peut se révéler que dans l'absence des besoins de saisie et d'appropriation du moi.
Il s'agit d'une délivrance, car les besoins de la personne sont insatiables, analogues à un puits sans fond.
Cette compréhension de ce que l'amour n'est pas induit une expérience nouvelle d'un amour libre du besoin d'aimer et d'être aimé.
On pourrait ainsi dire que la vision agit de manière lapidaire, en éliminant les scories qui masquent le joyau.
La dimension d'amour, en tant que présence, ouverture et acceptation, ne peut se révéler que dans l'absence des besoins de saisie et d'appropriation du moi.
Il s'agit d'une délivrance, car les besoins de la personne sont insatiables, analogues à un puits sans fond.