Dernièrement j'ai été très émue par la lecture du dernier ouvrage de Christiane Singer, "Derniers fragments d’un long voyage", Ed Albin Michel.
Premier extrait, celui d’une communication qu’elle a faite pour l’ouverture du Forum Terre du Ciel et deuxième extrait, celui qu'un ami m'a retranscrit au moment de la mort de sa mère... dans une si grande résonance pour lui.
« Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer, qui s’est agrandie vertigineusement, a grandi la capacité d’accueillir l’amour. Et cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent – parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui me portent ! Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer. Sont entrés dans cette audace d’amour. En somme il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans leur courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré ; l’amour démesuré ; l’amour immodéré. Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère ….. La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous. »
" Ce qui est bouleversant, c'est que quant tout est détruit, quand il n'y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n'y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour. Il n'y a plus que l'Amour. Tous les barrages craquent. C'est la noyade, l'immersion. L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création. [...] Je croyais que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin! Nous n'avons même pas à être reliés: nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le mystère. C'est cela le plus grand vertige."
Premier extrait, celui d’une communication qu’elle a faite pour l’ouverture du Forum Terre du Ciel et deuxième extrait, celui qu'un ami m'a retranscrit au moment de la mort de sa mère... dans une si grande résonance pour lui.
« Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer, qui s’est agrandie vertigineusement, a grandi la capacité d’accueillir l’amour. Et cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent – parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui me portent ! Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer. Sont entrés dans cette audace d’amour. En somme il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans leur courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré ; l’amour démesuré ; l’amour immodéré. Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère ….. La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous. »
" Ce qui est bouleversant, c'est que quant tout est détruit, quand il n'y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n'y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour. Il n'y a plus que l'Amour. Tous les barrages craquent. C'est la noyade, l'immersion. L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création. [...] Je croyais que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin! Nous n'avons même pas à être reliés: nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le mystère. C'est cela le plus grand vertige."